J’ai acheté il y a quelque temps déjà un Rasperry Pi sur lequel j’ai mis une Debian Wheezy « standard » – comprenez « pas une Raspbian ». Pour cela j’ai suivi l’excellent tuto de Hödlmoser : http://blog.kmp.or.at/2012/05/build-your-own-raspberry-pi-image/
Mais ce n’est pas le sujet de ce post :)
Un outil permettant d’accéder à un bon nombre de paramètre du firmware du Raspberry existe : il s’agit de vcgencmd.
Dans mon cas, je voulais m’en servir pour récupérer la température interne du Raspberry, fournie par un capteur intégré au CPU.
Je suis tombé sur les problèmes suivant :
– vcgencmd n’était pas connu dans mon PATH. Bon ce n’est pas très grave, il suffit de l’appeler avec son chemin complet : /opt/vc/bin/vcgencmd, ou mieux, d’ajouter /opt/vc/bin au PATH. J’ai choisi de carrément ajouter /opt/vc/bin dans le PATH créé dans le fichier /etc/profile, qui sert de « PATH de base ».
– problème de librairie partagée non trouvée :
IL y a deux solutions à ce problème. Choisissez celle que vous préférez, inutile d’appliquer les deux.
La première solution (qui est plutôt une solution de contournement) que j’ai mise en oeuvre est de créer le script suivant dans /usr/local/bin (mais vous pouvez le placer dans n’importe quel dossier, pourvu qu’il soit dans votre PATH) :
Ce script positionne correctement la variable LD_LIBRARY_PATH pour lancer l’utilitaire vcgencmd. Le fait de placer ce script dans un dossier de votre PATH corrigera aussi le premier problème qui était que vcgencmd n’était pas connu dans le PATH.
La deuxième solution est d’ajouter la librairie manquante aux « PATH des librairies partagées système » de Linux.
Pour cela, créez un fichier dans /etc/ld.so.conf.d/. Le nom du fichier doit finir par .conf (vcgen.conf par exemple).
Dans ce fichier, il n’y a qu’une ligne à mettre :
Passez la commande ldconfig pour appliquer les changements.
Le dossier /opt/vc/lib/ est maintenant utilisé pour la recherche des librairies partagées et la librairie manquante, libvcos.so, sera trouvée.
Il faut tout de même ajouter /opt/vc/bin/ à votre PATH ou bien créer un script (ou un lien) dans un dossier de votre PATH pour lancer la commander vcgencmd sans avoir à écrire tout le chemin.
L’avantage de la 1ère solution est que le dossier /opt/vc/lib ne sera scruté que lorsque vous lancerez la commande vcgencmd (via le script). L’inconvénient c’est que c’est un peu brouillon, et que vous risquez de retomber sur le même problème pour un autre programme qui aurait besoin de cette librairie partagée, ou bien d’une autre librairie partagée contenue dans /opt/vc/lib.
Pour la 2ème solution c’est l’inverse : elle est plus universelle car toutes les librairies partagées de /opt/vc/lib seront scrutées pour tous les programmes. L’inconvénient est que du coup, il y a une petite perte de performances. C’est négligeable lorsque l’on ajoute seulement un dossier qui contient quelques librairies partagées comme ici, mais ajouter de nombreux dossiers, contenant chacun de nombreuses librairies, peut affecter les performances du système puisque ce dernier va scruter toutes les librairies partagées indiquées (jusqu’à trouver la bonne) quand il devra chercher une librairie partagée.
Au final, j’ai choisi :
– d’ajouter /opt/vc/bin/ au « PATH de base » créé dans /etc/profile
– la 2ème solution pour le problème de la librairie partagée manquante
PS : quand même, un petit exemple d’utilisation de vcgencmd pour récupérer la température interne du Raspberry :
Liens utiles :
– A propos de LD_LIBRARY_PATH : http://www.cc.dtu.dk/?page_id=304
– Ajouter des librairies partagées à Linux : http://blog.andrewbeacock.com/2007/10/how-to-add-shared-libraries-to-linuxs.html
– A propos de vcgencmd : http://elinux.org/RPI_vcgencmd_usage
– Pour créer sa propre image Debian pour son Raspberry : http://blog.kmp.or.at/2012/05/build-your-own-raspberry-pi-image/
Par défaut, le temps de rafraîchissement des données dans Munin est de 5 min. Dans certains cas, ce temps n’est pas adapté aux mesures que l’on veut effectuer.
A partir de la version 2.0 de Munin, il est possible de configurer ce temps, moyennant tout de même quelques manipulations.
Dans cet article, je vais vous montrer comment configurer Munin pour avoir un rafraîchissement toutes les minutes, mais vous pouvez configurer une autre période.
Il n’est pas possible facilement de descendre en dessous de la minute. Si vous voulez descendre sous la minute, il faudra bidouiller cron comme ici par exemple.
Attention : tous les plugins doivent partager la même périodicité, donc ils doivent tous êtres compatibles avec la périodicité que vous choisissez.
Arrêter munin. Si un noeud est présent sur le serveur Munin, arrêter aussi munin-node.
Si possible, arrêter les cron de munin et munin-node. Mettez en commentaire les lignes concernées dans /etc/cron.d/munin et /etc/cron.d/munin-node.
Si pour une raison ou une autre il ne vous est pas possible de faire cette dernière manipulation, ce n’est pas très grave (vous aurez juste des erreurs qui vont sortir dans les logs).
Dans /etc/munin/munin.conf, ajouter :
Adapter le cron de munin : dans /etc/cron.d/munin modifier la ligne :
par la ligne :
Dans /var/lib/munin : supprimer tous les fichiers (laisser les dossiers)
Supprimer les fichiers (.rrd) dans les dossiers correspondant aux noms des domaines
Supprimer les logs (c’est plus simple pour retrouver les nouvelles erreurs) dans /var/log/munin
Attention : laisser les fichiers munin-cgi-graph.log et munin-cgi-html.log (ou bien les recréer vides avec les droits -rwxr-x— 1 www-data www-data)
Redémarrer munin et munin-node :
Décommentez les lignes dans les fichiers /etc/cron.d/munin et /etc/cron.d/munin-node le cas échéant.
Voilà, normalement c’est tout bon!
Tous vos graphes seront réinitialisés, vous perdrez toutes les données mesurées jusqu’à maintenant.
La taille des fichiers RRD peut augmenter considérablement en fonction des paramètres que vous choisissez à l’étape 2. Je vous conseille de lire http://munin-monitoring.org/wiki/format-graph_data_size.
Mettre un temps de rafraîchissement très court sur une grosse installation peut affecter considérablement les performances de votre serveur.
J’ai vu un article sur le blog de Nicolargo à propos d’un outil en ligne, libre et qu’il est possible d’auto-héberger qui permet la gestion de ses « todo-lists » personnelles : mytinytodo. Je ne reviendrai pas sur cet article très bien fait, voici simplement la méthode d’installation de mytinytodo sur le couple Apache/MySQL (l’article de Nicolargo traite de l’installation sur NGinx/SQLite).
Toutes les commandes de cet article sont passées en tant que root.
Avoir un apache qui fonctionne, avec les sites dans /var/www/
Si ça n’est pas déjà fait, installer le paquet php5-mysql :
Avoir un MySQL fonctionnel.
Se connecter à MySQL :
Dans MySQL, passer les commandes suivantes :
Vous pouvez bien sur changer le nom de la base de données, de l’utilisateur et du mot de passe, mais pensez à bien reporter ces changements à l’étape de configuration de mytinytodo.
Passer les commandes suivantes :
Allez à l’adresse : http://votre_adresse/mytinytodo/setup.php
Choisissez MySQL et les options suivantes :
Le Password est « mytinytodopwd » que vous avez configuré dans MySQL.
Supprimer /var/www/mytinytodo/setup.php :
Là, je vous recommande la lecture de l’article de Nicolargo, je ne ferai pas mieux =)
Vous pouvez bien sur aussi aller vous balader sur le site de mytinytodo et notamment sur la page de démo.
Blog de Nicolargo : http://blog.nicolargo.com/
Site de mytinytodo : http://www.mytinytodo.net
J’ai déjà parlé dans un précédent article d’ajaxterm, un client SSH web, et de la manière de l’intégrer à Apache.
Un nouveau client SSH web vient de sortir : GateOne. Grosse différence : il est en HTML5 ! Enfin, il y a toujours du python derrière, mais le client, dans un navigateur, utilise bien l’HTML5. Par contre, il est encore en beta, et j’ai des soucis avec le clavier français par exemple (ce qui n’est pas très pratique, notamment pour les mots de passe…). Bon, c’est très prometteur, et ces bugs de jeunesse devraient être corrigés assez rapidement.
Procédure d’installation (sur Debian, mais ça devrait être à peu près pareil sur d’autres distributions, au gestionnaire de paquets près) :
1) Mise à jour de la distribution :
2) Installation des prérequis :
3) Téléchargement des sources :
4) Installation :
5) Lancement de GateOne :
Si, comme moi, vous avez déjà quelque chose qui tourne sur le port 443 (apache, à priori…) vous aurez l’erreur suivante :
En effet, GateOne écoute sur le port 443 par défaut. Le fichier de configuration est généré à la première utilisation, mais on peut maintenant l’éditer :
Remplacer le port spécifié par un port libre. Vous pouvez maintenant relancer GateOne, et y accéder à l’adresse : https://ip.de.votre.serveur:port
Une dernière astuce : je conseille de lancer GateOne avec la commande nohup, histoire qu’il continue de fonctionner après que vous ayez quitté le terminal dans lequel vous l’avez lancé :
Pour l’arrêter, il faudra par contre killer le process du coup.
Voilà, on attend maintenant la correction des quelques bugs qui restent!
Sources :
http://korben.info/client-ssh-html5.html
http://tiennot.fr/romain/index.php?post/2011/10/15/Installer-Gate-One-Client-SSH-en-HTML5
https://github.com/liftoff/GateOne
http://liftoff.github.com/GateOne/About/index.html
Ajaxterm est un terminal dans une page web, accessible donc simplement par un navigateur web. Les avantages? Il est accessible de partout, quelque soit le proxy, pare-feu, antivirus, ou n’importe quelle protection mise en place, du moment que le http/https passe. Les inconvénients : c’est un peu lent, et pas sécurisé si vous ne passez pas par de l’https.
J’ai un peu galéré, mais j’ai fini par réussir à installer ajaxterm sur mon NAS Synology et à configurer son accès en https. Comme ça peut servir à d’autres (private : je vise personne :D ), voilà ma méthode.
Ajaxterm nécessite python pour fonctionner, donc il faut l’installer :
Téléchargez ajaxterm :
Extraire les fichiers :
Éditez le fichier ajaxterm.py et modifiez la ligne suivante en remplaçant localhost par l’IP de votre NAS :
Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas réussi sans cette manip. 127.0.0.1 ou localhost ne fonctionnent pas, il faut vraiment mettre l’IP de votre NAS sur votre LAN (192.168.0.X en général).
Copiez le dossier Ajaxterm-0.10 où bon vous semble, ajaxterm ne « s’installe » pas plus que ça. Tout ce qui est nécessaire est dans ce dossier, que vous pouvez mettre n’importe où.
Pour lancer ajaxterm, c’est tout simplement, dans le dossier Ajaxterm-0.10 :
A ce stade, vous pouvez normalement accéder à ajaxterm à l’adresse : http://ip.de.votre.nas:8022/
Etant donné qu’il y a déjà un apache d’installé sur les NAS Synology, configuré de manière (très) particulière, et qu’il sert à accéder à l’interface d’administration du NAS, on va éviter de le casser :)
J’ai opté pour l’installation d’un second apache, avec ipkg :
Ce nouvel apache ne sera pas accessible sur le port 80 puisque celui-ci est déjà utilisé par l’apache d’origine. Par contre, il est à l’écoute sur le port 8000, et vous devriez avoir accès à la célèbre page « It works! » à l’adresse http://ip.de.votre.nas:8000
Pour info, l’arrêt/relance de ce nouvel apache se fait avec les commandes suivantes :
Editez la configuration https d’apache : /opt/etc/apache2/extra/httpd-ssl.conf
Il faut apporter les modifications suivantes :
--------------------------------------------------------------------Listen 443Listen 4430 (vous pouvez mettre un autre port) --------------------------------------------------------------------<VirtualHost _default_:4430>NameVirtualHost *:4430 <VirtualHost *:4430> --------------------------------------------------------------------DocumentRoot "/opt/share/www"ServerName www.example.com:443ServerAdmin you@example.comErrorLog "/opt/var/apache2/log/error_log"TransferLog "/opt/var/apache2/log/access_log"ServerName localhost --------------------------------------------------------------------
Et ajouter les lignes suivantes juste avant la balise :
-------------------------------------------------------------------- ProxyRequests Off Order deny,allow Allow from all ProxyPass /ajaxterm/ http://ip.de.votre.nas:8022/ ProxyPassReverse /ajaxterm/ http://ip.de.votre.nas:8022/ --------------------------------------------------------------------
Une dernière chose : il est plus propre d’utiliser le certificat déjà présent sur le nas. C’est tout simple :
Relancez apache, et normalement c’est tout bon! Vous avez accès en https à votre ajaxterm à l’adresse suivante : https://ip.de.votre.nas:4430/ajaxterm/
– Ajaxterm semble ne pas fonctionner sous Firefox 3.6 sous Linux. Je n’ai pas encore trouvé pourquoi. Ca fonctionne par contre correctement sous Chrome et Firefox 4.0 sous Linux, et sous toutes les versions de Firefox sous Windows (en fait ça fonctionne sans doute dans toutes les autres configurations…)
– Je ne suis pas sur de la fiabilité de la configuration apache donnée ici. Elle fonctionne mais je ne vous garantie pas qu’elle est sure à 100% vu que je n’ai pas encore vraiment compris l’organisation particulière de la configuration d’apache installée avec ipkg.
Un mini-post ultra rapide sur une technique pour incruster des sous-titres dans un film au format avi avec mencoder :
On retrouve cette commande dans la doc Ubuntu.
Eh oui, encore une bizarrerie du linux-like de Synology : pas de scp ni de sftp par défaut. Ces deux softs faisant quand même partie de la base des utilitaires indispensables, voilà comment les installer sans tout casser.
Tout d’abord, installez les paquets zlib et openssl :
Pour installer scp et sftp il faut faire un peu attention : il y a une version spécifique de ssh installée sur les NAS Synology, c’est pourquoi il ne faut pas installer directement le paquet openssh par ipkg.
Commencez par créer un répertoire de travail :
Téléchargez le paquet openssh (sans l’installer!) :
Extrayez les fichiers contenus dans le paquet openssh :
Copiez les exécutables scp et sftp dans /bin :
Renommez openssh-scp :
Créez le lien symbolique suivant (essayez sans, mais chez moi c’était nécessaire) :
Supprimez votre dossier de travail :
Et c’est tout!
Article rédigé d’après cet article, avec quelques mises à jour. Merci à son auteur.
Deuxième article sur mon NAS Synology DS411j, cette fois ci simplement pour passer outre une limitation mise en place par Synology : l’accès en ssh est réservé à l’utilisateur root (ou admin).
Cette limitation a sans doute du être mise en place dans un souci de simplicité pour le grand public, limitant ainsi l’accès au propriétaire du NAS, qui est supposé savoir ce qu’il fait s’il a activé l’accès ssh.
Cependant, cette limitation pose 2 problèmes :
– Tout d’abord, il est déconseillé d’activer l’accès ssh en root à une machine GNU/Linux, pour des raisons de sécurité. Cette limitation va complètement à l’encontre de ce principe élémentaire.
– En plus, dans l’optique de l’utilisation de rsync sur le protocole ssh, ce que je veux mettre en place pour mon futur système de sauvegarde (ça fera l’objet d’un autre article), il faut absolument que chaque utilisateur ait un accès ssh au NAS
La procédure n’est pas très compliquée, mais il faut faire attention à ce que l’on fait car on peut très vite tout casser (et ne plus pouvoir se connecter en ssh du tout par exemple…).
Appelons le julien dans la suite. Je l’ai configuré pour appartenir au groupe « users ».
Il faut bien sûr activer le service ssh au préalable, par l’interface web du NAS. Je conseille d’également activer le telnet pour la durée des manipulations décrites ici, cela permettra un accès de secours au NAS si on casse le SSH…
Pour se connecter en ssh, c’est comme toujours, depuis un terminal Linux :
Le mot de passe est le même que celui de l’administrateur dans l’interface web.
Je conseille la création d’un dossier /volume1/users/
Ensuite, il faut créer (dans le dossier /volume1/users/julien donc) le fichier .profile de julien, sur la base de celui de root.
C’est parti :
Changer la ligne suivante :
Par celle-ci :
Sauvegarder le fichier /etc/passwd original et adapter sa copie :
Modifier la ligne suivante (elle peut varier légèrement chez vous) :
Pour cette ligne là :
Le dossier « /volume1/users/julien » indique le dossier dans lequel se placer quand l’utilisateur se connecte. C’est aussi dans ce dossier que sera cherché le fichier .profile, pensez donc à adapter ce dossier si vous avez mis votre .profile ailleurs.
Ici, il y a 2 cas de figures.
– Vous avez choisi de n’avoir qu’un seul dossier pour l’utilisateur (/volume1/homes/julien à priori) et le fait de voir le fichier .profile trainer dans l’interface de FileStation ne vous gène pas : passez à l’étape 6).
– Vous avez choisi de suivre ma configuration, avec un dossier « technique » (/volume1/users/julien), dans lequel vous avez mis le .profile, et un dossier « utilisateur » (/volume1/homes/julien) : il faut bidouiller un peu pour s’en sortir. Si vous voulez juste appliquer ce que je dis sans trop comprendre le problème, passez au 5.b).
Sinon je vous explique le problème : il faut que le fichier .profile ne soit pas dans le dossier de connexion de l’utilisateur (configuré dans le /etc/passwd). En effet, FileStation utilise le dossier configuré dans /etc/passwd comme dossier « racine » pour l’utilisateur et on fini par tourner en rond :
– soit on a /volume1/users/julien/ dans /etc/passwd et lors de la connexion en ssh tout se passe bien, le fichier .profile est pris en compte mais dans FileStation on se retrouve aussi dans ce dossier /volume1/users/julien/ alors qu’on voulait être dans /volume1/homes/julien/ (et en plus on voit le fichier .profile du coup ^^ )
– soit on a /volume1/homes/julien/ dans /etc/passwd et on est au bon endroit dans FileStation, mais à la connexion en ssh le .profile sera cherché dans /volume1/homes/julien/, ne sera pas trouvé, et le profile par défaut sera appliqué. On sera bien connecté dans /volume1/homes/julien/ mais la variable $HOME vaudra par exemple « /root », ce qui fait que lorsqu’on passe la commande suivante, on n’a pas vraiment le résultat espéré :
Inattendu hein? :p
L’astuce consiste en fait à modifier le fichier de profile par défaut : /etc/profile. J’explique cela dans le paragraphe suivant.
Au final, nous voulons donc avoir le dossier /volume1/homes/julien/ comme dossier de connexion par défaut, aussi bien pour le ssh que pour FileStation, tout en prenant en compte le fichier de profile /volume1/users/julien/.profile.
Cela se fait en modifiant le fichier /etc/profile de la manière suivante (ajout des 3 dernières lignes) :
Exécuter les commandes suivantes :
Le résultat de toutes ces commandes est très important. La seule chose qui doit changer chez vous est « julien ». Vous remarquerez que comme le dossier de connexion configuré (/volume1/users/julien) est différent de la valeur attribuée à la variable $HOME à l’étape 3 (/volume1/homes/julien), la commande cd ne nous met pas dans notre répertoire de connexion, mais bien dans notre home. Vous pouvez bien sur mettre un autre dossier dans $HOME à l’étape 3 (comme le dossier /volume1/users/julien, je ne l’ai pas fait parce que je veux garder ce dossier strictement administratif).
Commencer par sauvegarder la configuration originale :
Puis adapter la configuration à votre convenance. Les points essentiels sont les suivants :
– Changer la ligne « #Protocol 2,1 » pour « Protocol 2 » (désactivation de ssh v1) si ce n’est pas fait
– Changer la ligne « #PermitRootLogin yes » pour « PermitRootLogin no » pour interdire la connexion en ssh de root (conseillé d’un point de vue sécurité, je ne l’ai pas fait pour des raisons pratiques pour le moment)
Vous pouvez également adapter les 2 lignes suivantes en fonction de ce qui vous parait raisonnable d’un point de vue sécurité :
– « #LoginGraceTime 2m » (par défaut, 2 minutes) : Le serveur se déconnecte après ce délai si l’utilisateur ne s’est pas connecté. Si la valeur est 0, il n’y a aucune limite de temps.
– « #MaxAuthTries 6 » (par défaut, 6 essais) : Nombre maximum d’essais de mot de passe pour la connexion.
– Pour les autre options : « man ssh » dans google =)
Avant de redémarrer sshd, je vous conseille encore une fois d’activer (provisoirement si vous voulez) le telnet sur votre NAS.
Le démon sshd peut être redémarré de plusieurs manières. La plus simple est de désactiver puis de réactiver le service ssh dans l’interface web. Déconnectez vous avant de faire ça. Sinon, vous pouvez utiliser la commande suivante :
Ou alors, plus brutal, vous pouvez éteindre et rallumer votre NAS.
Se connecter en tant que julien pour voir si ça fonctionne, depuis votre poste Linux :
Si vous avez bien tout suivi, ça devrait fonctionner. Sinon, vous pouvez toujours tenter de me poser une question, je ferai ce que je peux pour vous aider…
J’ai vu sur le net que le fait de modifier les caractéristique des utilisateurs pour lesquels on a activé le ssh par l’interface web remettait la configuration par défaut et que du coup le ssh ne fonctionnait plus. Si c’est le cas, il vous suffit de ré-appliquer la procédure ci-dessus, ça devrait fonctionner. Au pire, faites les manips en vous connectant via telnet en root. Cela dit, je n’ai pas encore essayé ceci. Synology a peut-être corrigé ce problème maintenant.
http://bernhard.hensler.net/blog/synology-enable-ssh-user-login-other-than-root/
http://www.delafond.org/traducmanfr/man/man1/ssh.1.html
http://unixhelp.ed.ac.uk/CGI/man-cgi?ssh+1
J’ai fini par craquer, et je me suis acheté un nouveau jouet : un NAS Synology DS411j \o/
Voilà la bête (la photo est plus moche que toutes celles que vous trouverez sur le net mais c’est moi qu’a fait!) :
Bref. Tout ça pour dire que je suis vraiment pas déçu de l’engin. Silencieux (ou pourrait dormir à coté je pense), compact pour un 4 baies, et surtout niveau fonctionnalités, c’est un festival. Voici donc un premier article dédié au DS411j, sachant que bien sûr tout ce que je dis dois s’appliquer à n’importe quel NAS Synology à priori. Il y en aura surement d’autres, au fur et à mesure que je casserai bidouillerai des trucs. Dans cet article :
– accès root en SSH au NAS
– installation d’un gestionnaire de paquets : ipkg
– utilisation de base d’ipkg et exemple d’installation de quelques logiciels
Pour commencer, il faut activer le SSH dans le panneau de configuration du NAS. Ca se passe dans Panneau de configuration -> Terminal, cochez la case « Activer le service SSH ». Le SSH sera alors actif pour l’utilisateur « admin » (celui créé à l’initialisation du NAS) et pour l’utilisateur « root ». Le mot de passe de root est le même que celui que vous avez mis pour admin. Il est sans doute possible d’utiliser le SSH avec d’autres utilisateurs, mais j’ai pas tout compris à la gestion des utilisateurs encore, donc pour le moment ça sera root. De toutes façons, on en a besoin pour la suite.
C’est tout, le SSH est activé.
Le seul manque que j’ai remarqué pour le moment est l’absence d’un gestionnaire de paquet installé de base. Mais comme il est possible (et pas trop compliqué) d’en mettre un, pour les quelques geek qui s’en serviront, c’est pas très gênant.
Apparemment, le gestionnaire de paquets « officiel » de Synology est ipkg. Son utilisation ressemble beaucoup à l’apt-get de Debian. Il est peut-être possible d’en installer un autre, mais ça doit être un peu (beaucoup?) plus compliqué. Le processus d’installation d’ipkg est donné sur le wiki de Synology, mais je vous en fait une version française.
– Vérifiez quel type de CPU est installé sur votre NAS : ici
– Connectez vous en SSH (utilisateur root) à votre NAS
– Téléchargez le bootstrap (script d’installation d’ipkg) qui correspond à votre CPU : ici. Conseil, faites le avec wget. Par exemple, pour le DS411j :
– Exécutez le script que vous venez de télécharger. Exemple, pour les CPU de type ARM :
– Enjoy !
2 commandes de base, qui sont les mêmes que pour apt-get :
– Mise à jour de la table répertoriant les paquets disponibles :
– Mise à jour de tous les paquets ipkg installés sur votre NAS dans leur dernière version
Et pour installer un paquet, c’est encore comme apt-get :
Deux exemples :
– Parce que ça peut servir ^^ (ça aurait pu y être de base d’ailleurs…) :
– Parce que vi c’est bien, et vim c’est mieux :
Le premier truc qui me vient à l’esprit : franchement, il est bien cool ce NAS. Si vous hésitez entre plusieurs marques, je recommande donc sans aucune hésitation Synology (après le modèle à vous de voir ce dont vous avez besoin, les fonctionnalités sont globalement les mêmes sur tous). Et la suite est plus que prometteuse ! To be continued !
Les alternatives libres à la suite Office de Microsoft, comme OpenOffice, sont de plus en plus avancées et performantes et elles gèrent de mieux en mieux la plupart des formats propriétaires de Microsoft. Malgré ça, on peut avoir besoin d’installer la suite Office.
Voici comment faire pour installer et faire fonctionner la suite Microsoft Office 2007 sous Ubuntu 10.10. Puisqu’il n’existe pas de version de la suite d’Office compatible nativement avec Linux, il faut utiliser un outil capable d’exécuter des programmes compilés pour Windows sous Linux. Le plus connu de ces outils est Wine, que je vais utiliser ici.
Il existe des méthodes pour faire fonctionner Office avec PlayOnLinux. Je déconseille ces méthodes, elles n’ont pas (ou mal) fonctionné chez moi.
La démarche décrite ici devrait être semblable pour d’autres versions d’Office et d’Ubuntu (de Linux plus généralement) mais il est probable qu’il y ai tout de même quelques différences.
Tout d’abord, installer la dernière version de Wine :
Ensuite, il faut paramétrer Wine pour fonctionner en mode « Windows XP ». Aller dans Applications -> Wine -> Configurer Wine -> Onglet Application et vérifier qu’il y a bien « Windows XP » dans le champ « Version de Windows » (si ce n’est pas le cas, mettez-le).
On peut maintenant passer à l’étape d’installation d’Office. Insérez votre CD d’Office dans votre lecteur, faites un clic droit sur le fichier « SETUP.EXE » -> Ouvrir avec Wine.
L’installation se déroule alors tout à fait normalement. Pensez à n’installer que les composants dont vous avez besoin. Je n’ai testé que Word, Excel et Powerpoint. Il est possible que certains autres composants ne fonctionnent pas correctement.
Pour faire fonctionner Powerpoint, il reste une manip’ à faire : allez dans Applications -> Wine -> Configurer Wine -> Onglet Bibliothèques. Cherchez « riched20 » dans la liste « Nouveau remplacement pour » et cliquez sur « Ajouter ». Ensuite, sélectionnez « riched20 », cliquez sur « Modifier » et choisissez « native Windows ».
Et voilà! Word, Excel et Powerpoint devraient fonctionner correctement :
Pour associer certains types de fichiers (comme les docx, les xlsx et les pptx, que OpenOffice a des fois du mal à ouvrir) à Office, faites clic droit sur un fichier -> Ouvrir avec -> Autre application -> choisissez l’application voulue. Les composants Office apparaissent plusieurs fois. Le 1er fonctionne chez moi. Cochez la case « Mémoriser cette application….. » et cliquez sur « Ouvrir ».
Le fait que les composants Office apparaissent plusieurs fois est un bug connu. Une méthode pour le contourner est disponible ici.
Sources :
– webupd8.org
– help.ubuntu.com
– doc.ubuntu-fr.org